Carl Boileau questionne ses collègues
Par Daphnée Tranchemontagne
Publié dans Le Plateau
Le 3 octobre 2012
Conseil d’arrondissement
Devenu indépendant après avoir démissionné de Projet Montréal un peu plus tôt la même journée, le conseiller d’arrondissement pour le district De Lorimier, Carl Boileau, a profité de la période de questions des élus lors de la dernière séance ordinaire du conseil d’arrondissement pour interroger ses collègues.
« Étant donné mon nouveau statut, je vais me prévaloir davantage de cette période de questions », a-t-il annoncé d’entrée de jeu.
M. Boileau a demandé au maire de l’arrondissement, Luc Ferrandez, où en étaient rendus les pourparlers avec la Ville-centre pour l’implantation de la phase II du plan d’apaisement de la circulation.
« La nouvelle solution pour laquelle nous avons réussi à obtenir un consensus et qui, nous croyons, pourrait régler la majorité des problèmes de circulation exigeait des modifications d’une telle importance que nous avons voulu les faire en collaboration avec la Ville de Montréal. On s’assure ainsi de leur pérennité. On ne voulait pas que lorsqu’il y aura un transfert [de la juridiction] des rues collectrices, que Montréal ne défasse ce que nous avons fait. Un plan a été soumis au mois d’août et on devait avoir une réponse en septembre. La semaine dernière, ils nous ont dit que la réponse viendrait le 12 octobre », a indiqué le maire.
M. Boileau a ensuite interrogé son homologue à la Ville-centre, la conseillère Josée Duplessis, sur le dossier de revitalisation du secteur Plateau-Est.
«J’ai été étonné d’apprendre dans les journaux que la planification serait la responsabilité de Rosemont. Comme tu sièges sur ca comité, j’aimerais savoir où on en est rendu », a-t-il lancé.
Mme Duplessis a indiqué que l’étude de caractérisation était complétée et qu’elle serait bientôt dévoilée.
« Il y a beaucoup plus d’emplois que l’on croit dans ce secteur. La suite est de développer une vision d’aménagement et de développement, c’est-à-dire se questionner si on veut préserver la zone d’emploi ou est-ce qu’on y intègre de l’habitation. Ce sont des interrogations que l’on doit se poser avec la population. On a engagé 50 000 $ pour cette étude. L’argent est toujours au budget, il n’a pas été dépensé pour autre chose.
« Il y a effectivement eu des discussions et des rencontres avec l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie. Guy Ouellet est responsable de ce dossier; les élus, quant à eux, ont pris part à une rencontre au printemps dernier. Je n’ai pas encore eu de suivi, mais l’argent est bien dédié à ce projet », a-t-elle assuré, refusant de dévoiler les conclusions de ladite l’étude.