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Carl Boileau veut jouer dans la cour des grands

par Alain Perron
dans le Plateau
le dimanche 1 mars 2001

Carl Boileau a été le dernier candidat à l’investiture du Parti québécois de Mercier à se manifester. Dans les faits, il était minuit moins une, avant que n’expire le délai, lorsqu’il a posé sa  candidature.

Il a recueilli 27 signatures dans un blitz de quatre jours. Pourquoi avoir attendu à la dernière minute? «Après réflexion, je me suis dis que je préfère faire le saut dans cette aventure à 25 ans. J’ai hésité, puis consulté et décidé de foncer. Je ne suis pas bienvenu au sein du PQ, mais je le suis pour les militants», raconte-t-il.

Lors de son allocution de dix minutes à l’investiture de dimanche, il compte revenir sur «l’affaire Bouchard, plutôt que sur l’affaire Michaud». «Il est inacceptable pour l’Assemblée nationale de censurer un citoyen. Nous avons vu les masques tomber», prétend-il.

Carl Boileau propose de créer une assemblée de citoyens où le député rencontrerait sur une base régulière les citoyens de son comté pour les écouter et faire le point sur les dossiers en cours. «Il faut qu’un député garde le pouls de la population. Actuellement le PQ est déconnecté de la base. L’indépendance ne signifie pas une guerre de drapeaux, mais un projet de société, un projet porté par la masse. Le Parti québécois fonctionne à coup de sondage et repousse l’indépendance d’élection en élection», exprime-t-il.

Il s’identifie comme «un militant de longue date». «Je me présente pour parler vrai. Je suis un indigène du Plateau Mont-Royal et je suis à l’image de mon quartier. Ce que je suis, je le dois à mon environnement. Il y a tout un mode de vie et une philosophie sur le Plateau. De se voir imposer un candidat par l’establishment du PQ c’est insultant», déclare-t-il.

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