Des solutions à l’horizon
par Mathieu Turbide
dans Le Journal de Montréal
le 19 février 2010
Propreté – Des solutions à l’horizon
Des poubelles renversées ou qui débordent, une scène devenue banale autour des locaux de l’association.
L’arrondissement du Plateau-Mont- Royal et la direction des Petits frères des pauvres discutent actuellement de solutions pour régler le problème de déchets autour de la Friperie de la rue Garnier.
«Nous, non plus, nous n’aimons pas déranger les voisins», assure Caroline Sauriol, la nouvelle directrice générale des Petits frères des pauvres.
Mme Sauriol a rencontré à ce sujet le conseiller du district, Carl Boileau, cette semaine. «M. Boileau m’a dit qu’il ne pouvait pas croire qu’on ne trouve pas une solution à ce problème. Nous avons déjà identifié des pistes de solutions.»
L’une de ces pistes serait d’avoir l’assurance que le camion qui collecte les déchets passe plus tôt, juste au moment où les articles non utilisés sont sortis à l’extérieur.
«Nous gardons les déchets à l’intérieur et on ne les sort qu’en fin de jour-née les mardis et vendredis avant que le camion des vidanges passe. Mais il passe souvent plusieurs heures plus tard. L’idéal serait que le camion des vidanges passe plus tôt», souligne Mme Sauriol.
Manque d’espace
Toutefois, même si elle convient qu’il y a peu d’espace pour gérer les déchets, Mme Sauriol rejette l’idée de recueillir et de trier les dons dans un autre lieu. «Les gens viennent ici à cause de la notoriété de la Friperie des Petits frères. Ça réduirait notre volume de dons», craint-elle.
Mais le maire a aussi souligné que les petits frères des Pauvres jouaient un rôle important auprès des personnes âgées.
Les voisins de l’organisme ont espoir que la nouvelle administration de l’arrondissement réussira à régler ce problème. Osvaldo Da Eira, lui, espère que le statut d’organisme de bienfaisance des PFP ne les exemptera pas de respecter le voisinage. «C’est pas parce qu’ils font du bien qu’ils ont le droit d’emmerder les autres», clame-t-il.
«On sait que c’est un organisme qui a sa raison d’être, souligne Jonathan Pelletier. Mais c’est devenu trop gros. Ils n’ont pas la capacité pour traiter tous ces déchets».