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Deux membres de Projet Montréal joignent Louise Harel

Par Étienne Laberge
Publié dans TVA Nouvelles
Le 8 avril 2013

Deux des membres de Projet Montréal ont joint les rangs de Louise Harel lundi, ce qui porte à quatre le nombre de défections en 14 mois.

Lundi, Charles Côté et Françoise Gloutnay ont changé de camp. Leur chef leur aurait montré la porte, et c’est chez Vision Montréal qu’ils ont choisi de s’établir.

«On nous présente Projet Montréal comme un parti participatif, mais aussitôt qu’on occupe l’avant-scène, on se fait taper sur les doigts», a dit M. Côté, qui critique vertement les méthodes de son ancien chef, Richard Bergeron.

«Chez Vision, au moins, on a le droit de parler, d’échanger et de discuter», a renchéri celui qui se limitait au rôle d’organisateur politique. Mme Gloutnay était quant à elle membre de l’exécutif.

L’attachée politique de Projet Montréal a indiqué que le parti aurait préféré garder les membres.

«On ne souhaitait pas qu’ils quittent. Nous les avions rencontrés. Mais de toute façon, ils n’étaient pas des militants de la première heure chez nous», a confié Catherine Maurice.

Cet automne, le conseiller d’arrondissement Carl Boileau avait fait les mêmes reproches envers son ancien chef. Il avait lui aussi joint les rangs de Vision Montréal.

En janvier 2012, c’était l’attachée politique de Projet Montréal, Militza Jean, qui s’était alors greffé au parti de Louise Harel.

Toutefois, en 2011, le maire de Rosemont-la-Petite-Patrie avait fait l’inverse. Dégoûté des politiques de financement du parti de Louise Harel, il avait viré capot pour s’allier à Projet Montréal.

Dans la course

Charles Côté et Françoise Gloutnay ne se contenteront plus d’administration de parti.
Tous deux se présenteront à l’investiture au sein de Vision Montréal.

Ils pourraient donc apparaître sur le bulletin de vote aux élections municipales de novembre dans l’arrondissement de Verdun.


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est dédiée à Josée Legault, inspiratrice de mon cheminement politique.
Puis aussi, à tous les autres journalistes impliqués par le juste récit de notre histoire collective.