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La loi du Kraft Diner

par Julie Calvé
dans le Voir, no. Vol: 11 NO: 15
le jeudi 10 avril 1997, p. 6

Périscope

La semaine dernière, dans l’article traitant du projet de banque alimentaire étudiante, nous avions exposé le cas de Carl Boileau, un cégépien qui crève de faim parce qu’il attend depuis six mois son prêt étudiant du gouvernement. Soixante-treize téléphones et quarante-deux formulaires plus tard, l’État lui laissait espérer un «heureux» dénouement dans les prochaines semaines. Meilleure chance la prochaine fois; Carl vient d’essuyer un nouveau refus, sous prétexte qu’il manque encore des pièces à son dossier: le relevé des actifs de papa, une copie de la séparation de papa-maman et tutti quanti. Mais ce n’est pas tout! Pitonnant allègrement sur son ordinateur au cours de sa conversation téléphonique avec notre infortuné, la fonctionnaire a trouvé un autre bobo dans le dossier de Carl: puisqu’il a reçu des prestations de bien-être social durant l’été dernier, il faudra retrancher un autre montant au prêt. Oh! rien de majeur, un maigre 742 dollars… à peine moins qu’une facture d’électricité d’hiver.


Cette section de mon blogue principal
est dédiée à Josée Legault, inspiratrice de mon cheminement politique.
Puis aussi, à tous les autres journalistes impliqués par le juste récit de notre histoire collective.