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Nouveau terrain pour les joueurs de soccer

par Émilie Russo
dans La Plateau
le 5 mai 2010

Le plus petit des trois terrains de baseball du parc Lafontaine sera converti en terrain de soccer à dimension réduite.

« Il n’y avait plus assez de demandes pour justifier la présence de ce troisième terrain, alors que du côté du soccer, c’est en expansion », explique Michel Tanguay, chargé de communication à l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

La ville centre investira 200 000 $ pour gazonner le terrain dès cet été, mais il faudra peut-être attendre l’an prochain avant de pouvoir botter le premier ballon.

Terrains de soccer « surutilisés »

Le terrain en question est d’une dimension plus petite que celle d’un terrain de soccer normal, ce qui le rend adéquat pour l’usage des camps de jour, mais pas pour les nombreuses ligues du quartier, précise Carl Boileau, conseiller d’arrondissement de Lorimier attitré aux sports.

N’empêche, le Plateau-Mont-Royal aurait bien besoin de nouveaux terrains pour les sports émergents, avance le conseiller : « On n’arrive pas à combler l’offre de sports et ça crée des tensions de toujours dire non ».

Lors du conseil d’arrondissement en avril dernier, le président du club de rugby le XV de Montréal, Ghislain Grégoire, avait plaidé la « surutilisation » des terrains de soccer dans les parcs du Plateau. Les gros clubs, comme le Rugby Club de Montréal, occupent déjà l’essentiel des plages horaires au parc Laurier.

Même son de cloche du côté de Nicolo Augusti, président du club de soccer Les Boucaniers. Ses jeunes joueurs, pour la plupart des résidents du Plateau, n’ont pas souvent la chance de disputer leur match à la maison et doivent jouer dans d’autres quartiers.

Le conseil d’arrondissement reste divisé quant à l’installation d’un terrain synthétique dans le parc Laurier. Il permet un usage plus intensif qu’un terrain naturel, mais dégage beaucoup de chaleur en été, ce qui va à l’encontre des principes de l’équipe au pouvoir. « Je ne suis pas d’accord avec l’idée de construire quelque chose de synthétique dans le milieu d’un parc », avait déclaré le maire, Luc Ferrandez, à la séance du mois d’avril.

Néanmoins, Carl Boileau tente de convaincre ses collègues en rappelant qu’il n’y a pas que les considérations environnementales. Les bienfaits du sport sur la santé physique et mentale sont reconnus, rappelle-t-il. « D’avoir un terrain pour les sports émergents aurait beaucoup d’impact dans le parc Laurier, tout indiqué pour augmenter la visibilité des sports comme le rugby, l’ultimate frisbee et le football. »

Un terrain synthétique représente un investissement considérable. La réfection du terrain du parc Père-Marquette à Rosemont avait coûté 1,3 M$.


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